Les accidents les plus fréquents de la plongée en apnée sont les pertes de connaissance, d’où le risque de noyade. La cause majeure en est l’anoxie.
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Table des matières
Toute affection susceptible de contre-indiquer, même temporairement, la plongée en apnée devra être signalée. Un examen radiologique pulmonaire, un électrocardiogramme, des épreuves fonctionnelles respiratoires, un débit maximal d’oxygène, de même qu’une épreuve d’effort sont souhaitables.
Un certificat médical annuel de non contre-indication à la pratique de la plongée en apnée, par un médecin du sport, est obligatoire pour des plongées supérieures à 6 m en compétition.
1. Contre-indications absolues
- Épilepsie ;
- Cophose, otospongiose, vertiges, otites et sinusites chroniques ;
- Diabète ;
- Accident vasculaire cérébral ou accident ischémique transitoire ;
- Tétanie hypocalcémiante confirmée ;
- Infarctus du myocarde avec douleur angineuse résiduelle ;
- Pontage ou stents ;
- Cardiomyopathie hypertrophique avec troubles importants de la repolarisation ;
- Valvulopathie ;
- troubles du rythme graves (Wolf-Parkinson-White, QT long, Brugada…) ;
- Hypertension artérielle ;
- Altération parenchymateuse ou pleurale (emphysème, pneumothorax, tuberculose, BPCO, brides…) ;
- Sclérose en plaques, Guillain-Barré, narcolepsie ;
- Affections psychiatriques graves ;
- Anémies graves, troubles de l’hémostase et de la coagulation ;
- Insuffisance rénale chronique.
2. Contre-indications relatives
- Fièvre ;
- Suites de pathologie infectieuse ;
- Maladie parasitaire (paludisme en particulier) ;
- Affection gastro-intestinale (reflux gastro-œsophagien, ulcère, cholécystite… )
- Dysthyroïdies ;
- Hyperexcitabilité neuro-musculaire ;
- Cyphoscolioses ;
- Shunt artério-veineux ;
- Laryngocèles, hernies laryngées ;
- Asthme surinfecté ;
- Instabilité émotionnelle ;
- Toxicomanies.
La grossesse est une contre-indication temporaire (le fœtus étant sensible à l’hypoxie).