Dans le cadre du maintien dans l’emploi, un nouveau dispositif émerge pour faciliter la réintégration des salariés après un arrêt maladie significatif.
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Le rendez-vous de liaison, dissocié d’une consultation médicale, aspire à préserver un lien entre le salarié et l’employeur durant la période d’arrêt de travail.
Il sert également à informer le salarié qu’il peut bénéficier d’actions de prévention de la désinsertion professionnelle , d’une visite de préreprise et de mesures d’aménagement du poste ou du temps de travail.
Les Objectifs et les destinataires
Il s’inscrit dans une mission tridimensionnelle :
- revitaliser la connexion entre le salarié en absence prolongée et l’employeur ;
- anticiper d’éventuelles situations d’inaptitude au travail ;
- ouvrir un dialogue propice à des aménagements nécessaires lors de la reprise du travail.
Cet instrument s’adresse spécifiquement aux salariés dont l’interruption de travail excède 30 jours, agissant comme un canal de communication réciproque et bienveillant.
Les modalités d’application et de l’évaluation du dispositif
Il peut être initié tant par le salarié que par l’employeur, en présentiel ou en distanciel et sa mise en place doit se faire dans un délai raisonnable, idéalement dans les 15 jours suivant la sollicitation ou l’accord.
Le refus du salarié ne peut pas avoir de conséquences. La prudence est de mise dans la proposition de ce rendez-vous, surtout dans les contextes de relations tendues.
L’accent est mis sur la discussion autour des mesures préventives, écartant ainsi des thématiques délicates telles que les performances au travail.
Le service de prévention et de santé au travail peut participer au rendez-vous si nécessaire. De plus, le salarié a la faculté d’être assisté par le référent handicap.
En conclusion :
Le rendez-vous de liaison se dessine comme une avancée significative pour le retour en milieu professionnel. Néanmoins, la clé de sa réussite réside dans une application judicieuse et circonspecte, où le dialogue tient une place centrale. C’est pourquoi les acteurs concernés doivent aborder ce dispositif avec tact et discernement, assurant ainsi une symbiose entre les aspirations de l’entreprise et les droits du salarié.